
L'influence sur le goût

Nous en arrivons enfin aux chémorécepteurs. Ces derniers sont situés dans les replis des microvillosités de Vugo qui composent l’extrémité des bourgeons gustatifs. Ils jouent un rôle important dans la sensation.
La gustation est donc liée à la stimulation de ces chémorécepteurs par des molécules dites sapides : c’est le stimuli gustatif. Chaque molécule sapide génère une saveur. Pour atteindre les récepteurs, ces molécules sont libérées par les aliments lors de la mastication et se dissolvent dans la salive. Elles se lient avec eux, aboutissant à la transduction (on y arrive). C’est la sensation. Ainsi naît un signal, le message gustatif.
Comme nous le disions, suite à la liaison des molécules sapides avec un récepteur, a lieu la transduction. Le stimulus d’origine chimique va ainsi être transformé en message nerveux (l’influx nerveux, rappelez-vous, nous en avons déjà parlé !). Le long des nerfs gustatifs, cet influx est transmis jusqu’au système nerveux central. Le signal atteint d’abord le thalamus, structure de substance grise (comme le cortex), premier relais des informations sensorielles. Il finit son trajet dans les aires gustatives primaires du cortex. Les molécules, déjà transformées en message nerveux sont maintenant converties en saveurs.