top of page

- Le système limbique constitue la passerelle entre le cortex cérébral et les structures subcorticales (qui se situent sous le cortex). Il joue un rôle très important dans les émotions, la mémoire et la médiation de la conscience. Quel rapport y a-t-il avec le système limbique et les sens, nous direz vous ? Patience, on y vient ! Le système limbique réunit plusieurs structures différentes. Celle qui nous intéresse est l’hippocampe.

L’hippocampe est donc une partie du système limbique. Il fusionne avec un gyrus (les gyri sont les renflements caractéristiques du cortex). Une de ses fonctions essentielles concernent la mémoire. La mémoire est un processus très complexe que les scientifiques ont encore du mal à comprendre. Malgré cela nous allons tenter de vous éclairer au sujet du rôle de l’hippocampe.

 

  La mémoire correspond à un terme biologique qui fait référence à des fonctions cérébrales très complexes et inconnues. En évoquant la mémoire, on fait souvent référence aux souvenirs. Qu’est ce qu’un souvenir ? Et bien, c’est un élément de la mémoire. Vous n’êtes pas plus avancé ? C’est normal, on ne sait pas exactement ce qu’est un souvenir. Lors d’une expérience donnée, les neurones de la zone correspondante sont activés et établissent ainsi des liaisons entre eux à l’aide des synapses. Il y aurait alors formation d’un cycle de neurones interconnectés qui obligerait l’influx nerveux à persister dans cette boucle. La répétition serait à l’origine d’un souvenir. Cette théorie est la plus largement acceptée et nous la considérerons donc comme acquise pour tenter de vous expliquer le rôle de la mémoire dans la perception sensorielle.

Selon la théorie, les souvenirs sont conservés dans l’aire cérébrale correspondant à l’analyse de l’influx nerveux. Lors de la perception, les influx seraient donc véhiculés jusqu’à l’hippocampe, dont le rôle est de convertir les informations en souvenirs. Ne nous demandez pas de vous expliquez le processus, nous ne le connaissons pas, ni d’ailleurs les neuroscientifiques. Pourtant le rôle de l’hippocampe dans le mécanisme de la mémoire a été prouvé grâce à un patient célèbre dans le monde de la médecine, Henry Gustav Molaison.

Les influx seraient ensuite renvoyés aux aires d’où ils venaient. Le fait de se souvenir serait en fait la conséquence de la réactivation des neurones impliqués la première fois. Mais est-ce vraiment la réalité ? Impossible de le savoir.

 

  Toujours est-il qu’enfin, notre message sensoriel a cessé d’agir. Notre stimulus, générant un influx nerveux, est finalement à l’origine de la perception d’une information extérieure !

 

  • s-facebook
  • Twitter Metallic
bottom of page